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A

Armandy André
Titre du livre : Les Cribleurs d'Océan
Editeur : Equinoxe Mémoire du Sud (Réédition)1997
Date de parution : Première parution 1929
Ville de parution : Paris
André Armandy (1882-1958) est un auteur , bien oublié aujourd ‘hui, qui a connu son heure de gloire pendant l’entre deux guerres. C’était un amoureux du Cap Ferret à une époque où seuls les pêcheurs , les chasseurs et les originaux fréquentaient les étendues sauvages de sable et d’eau. de « la Pointe » . En 1924 et 1925 il passa des vacances à l'Hôtel de la Pointe, et construisit de ses propres mains, un ponton ancré au fond de la Lugue du Mimbeau, «  le « Bouge Pas »
Max Baumann, peu de temps avant sa mort, a pris l’initiative de rééditer l’un des meilleurs romans d’Armandy «  Les cribleurs d’Océan » , et il a ainsi donné une seconde jeunesse à ce « Crime et Châtiment » à l’arcachonnaise. Les paysages de la baie, la rude vie de ses marins- pêcheurs, servent de toile de fond à une sombre histoire d’amour, de mort et de vengeance, mais ici le cadre de la Tragédie c’est le Bassin, avec ses parcs à huîtres et ses passes meurtrières, l’instrument de la vengeance, une pinasse au nom magique «  la Muse » On trouvera avec bonheur dans ce livre des notations précises sur la rude existence des marins qui vivaient dans les pontons échoués du Cap Ferret ( leur langage , leurs techniques de pêche, leur code de l’honneur, leurs démêlés avec l’administration etc…) et quelques admirables descriptions de paysages, observés avec sobriété et poésie…

« Octobre égrena une à une ses paisibles journées de soleil et de calme plat…Octobre est au Ferret un reflet atténué de l’éclatant été, plus doux, plus mélancolique, peut-être, comme toutes les maturités, mais comme elles aussi , d’un charme plus profond. J’étais resté pour regarder s’empourprer les arbouses, les figues se velouter, les aiguilles de pin se givrer le matin de perles de rosée, les bidaous, les catalans et les bolets sortir de leur croûte de sable comme des gnomes encapuchonnés ; pour voir glisser les ailes étendues, les grues dans le ciel pâlissant, pour souhaiter, à coups de fusil bonne traversée aux palombes, et pour voir jaillir tout à coup d’une touffe de genêts le flo-flo-flop d’une bécasse; bref pour y déguster la vie au ralenti et en savourer les nuances… »


Préfaciers : Max Baumann
22 10 2005 par Françoise et François Cottin
 

 

 


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