Maurice Martin, auteur de la préface de ce livre de 1924, reconnaît que ce roman n’est pas un chef-d’œuvre de littérature, tout en admettant la sincérité de l’auteur vivant dans un environnement propice à exalter le talent. L’intrigue de ce roman, dont les deux héros sont Arlette et Jean, n’est qu’un prétexte pour l’auteur pour décrire l’environnement où il vit ainsi que l’histoire locale. L’histoire se déroule à Arcachon, où Arlette de Saint-Merry, orpheline de 18 ans, venue à Arcachon soigner un mauvais rhume, rencontre un écrivain, Jean Doucé, résidant aux Abatilles. L’intérêt principal de cette intrigue à l’eau de rose consiste en la description très détaillée des lieux où le jeune couple, bientôt marié, se déplace (tout le Bassin) et les très nombreuses notes d’explications historiques et anecdotes (l’Abbé Mouls, Péreire, Donnet, Gujan, Cazaux, la forêt usagère, Caillaux, Deganne, armes et devise d’Arcachon, Lamarque de Plaisance, Lège) qui ont servi plus tard à l’élaboration du Guide Terre d’Amour du même auteur. L’épilogue de ce roman, est composé d’un chapitre curieux faisant un bond dans le temps de 30 ans, en 1953. L’auteur ne pouvait imaginer le cours que prendrait l’histoire « dans la grande forêt des pins bornes de Gaillardons et Braquemorte, il y a des usines à pétrole ». Appendice historique + foires et fêtes dans les environs d’Arcachon + les peintres d’Arcachon et de ses environs + les principaux romanciers et poètes de la Côte d’Argent + les ouvrages documentaires aux titres et auteurs peut-être oubliés aujourd’hui.
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