P
Paloc Jean
|
Titre du livre : Souvenirs d'un directeur des douanes (1855 - 1904)
|
Editeur : Imprimerie Darrigade pour la SHAA
|
Date de parution : 1997
|
Ville de parution : Arcachon
|
Nombre de pages : 302
|
Jean Paloc, né à Soulac en 1837, appartenait à une famille de douaniers. Il commença lui même sa carrière dans les douanes en 1854, à Bourg sur Gironde. Par la suite, il fut nommé à Arès, La Teste, puis Bordeaux, avant d'intégrer la direction générale en 1876. Ses affectations successives l'éloignèrent alors du Sud Ouest, pour le conduire à Dunkerque, Lille , Chambéry et La Rochelle. Retraité avec le grade de directeur des douanes, il se retira au bord du Bassin, entre Arès et La Teste, où il mourut en 1922
Les mémoires écrits de 1911 à 1913, pieusement conservés dans sa famille et publiés par les soins de la Société Historique et Archéologique d'Arcachon, évoquent de pittoresques souvenirs d'enfance, lorsque son père était capitaine des douanes à Biscarosse. Avec une verve truculente, l'auteur nous conte, ce qu'était la rude vie des douaniers perdus dans les dunes au bord de l'océan , au milieu du dix neuvième siècle.
L'intérêt du récit vient de ce qu'il déborde largement du strict cadre douanier , pour toucher la petite et la grande histoire . Témoin privilégié, Jean Paloc nous livre dans les quatre premiers chapitres , des anecdotes savoureuses sur les moeurs des landais du bourg de Biscarosse, le pillage de l'épave du "Pacific", ( brick américain naufragé sur la côte entre Lège et le Porge en 1843), le personnel des douanes autour du Bassin, le voyage de l'Empereur à Arcachon en 1859, la rivalité entre Deganne et Lamarque de Plaisance, l'histoire de l'abbé Mouls et de ses démêlés avec le cardinal Donnet etc..etc... |
"Il faut avoir habité pendant quelque temps ,comme cela m'est arrivé, cette caserne perdue (Biscarosse) sur le littoral atlantique, pour se faire une idée de l'existence qu'une famille pouvait y mener. Aussi loin que la vue pouvait s'étendre, on apercevait que trois choses : la mer, souvent courroucée, le ciel et les dunes de sable. Les oiseaux eux mêmes fuyaient ces lieux désolés." |
|
Préfaciers : Michel Boyé
|
|
|
|
|