En 2000, La Teste de Buch poursuit une mutation irréversible et la croissance de son centre urbain, l'urbanisation périphérique qui accroît sans cesse son «espace vécu», transforment sa physionomie chaque jour davantage. Naturels ou créés par eux, comme les hommes les paysages naissent, vivent et disparaissent dans le contexte de ces mutations successives qui résultent de l'évolution des techniques, actuellement vertigineuse. Dans le même temps, les mentalités et les modes de vie changent tandis que l'époque révolue plonge bien vite dans l'oubli. C'est dire que cet ouvrage vient à point nommé pour identifier dans leur configuration actuelle les rues, les quartiers, les lieux-dits du bourg, de la lande, des semis, de la Forêt Usagère, en précisant -autant que faire se peut- leur origine. Le patrimoine onomastique de La Teste de Buch en quelque sorte mais assorti par l'historien des sources spatiales, documentaires, linguistiques, iconographiques de l’ information, de nombreux témoignages anciens et récents avec le souci constant d'une authenticité qui se garde toutefois de négliger une interprétation douteuse qu'il n'omet pas de mentionner. De tous ces noms qui nous interpellent quand nous parcourons le territoire urbanisé ou campagnard de la commune… cet ouvrage n'est pas un simple inventaire comme pourrait le donner à penser la présentation alphabétique des rues et des lieux-dits. L'évolution de la toponymie communale qu'il brosse à grands traits préalablement à cette présentation ne saurait échapper au lecteur. En se reportant aux datations toujours associées aux lieux évoqués et à l'illustration cartographique relative à ces lieux, celui-ci saisira cette évolution simultanément dans le temps et dans l' espace…
Début de la préface écrite par Fernand Labatut. |