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(les livres sont classés par ordre alphabétique d'auteur)

AUFAN Robert
Titre du livre : La naissance d'Arcachon:de la forêt à la ville 1823-1857
Editeur : SHAA
Date de parution : 1994
PREFACE

Erigée en commune le 2 mai 1857, Arcachon, malgré sa jeunesse au regard du long passé du Pays de Buch, a suscité de multiples ouvrages. Historiens, érudits locaux, chroniqueurs, journalistes, chacun à leur manière ont été séduits par son siècle et demi d'histoire riche ou paisible, par la beauté et les métamorphoses de son site, par son patrimoine architectural, par ses acteurs et ses visiteurs, notamment Ces étrangers de distinction naguère évoqués par Jacques Ragot.

Et voici que quelques semaines après le second volume d'Eliane Keller, «Arcachon: villas et personnalités», la Société Historique et Archéologique d' Arcachon fait paraître l'étude de Robert Aufan, attendue depuis le Colloque d'octobre 1992, la « Naissance d'Arcachon ».

Les Arcachonnais ne peuvent que se réjouir de cette publication. Ainsi se trouve comblée une lacune, celle des origines de leur cité, jusque là enveloppées dans le flou qui sied aux querelles de famille: Arcachon n' est-elle pas la «fille» de la Teste-de-Buch ?

Grâce au dépouillement systématique des archives notariales, Robert Aufan étudie dans quelles conditions et sous quelles pressions Arcachon, quartier de la Teste, s'est développé malgré le statut usager de la forêt. Il en retrace la lente urbanisation de 1823 à 1857, de l'ouverture de l'établissement Legallais au «divorce total qui ne s'imposait pas» avec la Teste.

Ce livre nous apprend beaucoup sur les comportements, les motivations et les responsabilités partagées des Testerins et des estrangeys. Cette connaissance approfondie du passé arcachonnais ne peut donc que nous aider à mieux comprendre le présent et surtout à mieux préparer l'avenir d'Arcachon.

Pierre LATAILLADE Maire d'Arcachon, Député au Parlement Européen.
Ville de parution : Arcachon
Nombre de pages : 159
20 02 2005 par Robert Aufan

Bouchon Georges
Titre du livre : Historique du Chemin de fer de Bordeaux à La Teste
Editeur : Gounouilhou
Date de parution : 1891
Edité en 1891 à l'occasion du cinquantenaire de l'inauguration du chemin de fer Bordeaux- La Teste, cette plaquette retrace l'histoire du train depuis sa création, jusqu'à sa cession à la Compagnie du Midi des frères Isaac et Emile Péreire en 1852, et sa prolongation jusqu'à Arcachon en 1857.
La grandiose cérémonie d'inauguration en présence de Mgr Donnet, archevêque de Bordeaux, est racontée par le menu, et l'on peut connaître tous les détails sur l'installation et l'organisation de la nouvelle ligne :horaires, prix, descriptions des wagons, etc.. Le livre ne cache pas les difficultés rencontrées, dès les premiers jours, par la nouvelle ligne : accidents, incendies provoqués par les flammèches échappées des locomotives, insuffisance du trafic en période hivernale etc...Mis sous séquestre en 1848, et administré à titre provisoire par l'Etat, le chemin de fer de La Teste sera finalement racheté par La Compagnie du mid en 1852.

Cet ouvrage tire une grande partie de son charme des dessins à la plume exécutés par M.Labat ( Ancien secrétaire général de la Compagnie) en 1849.On peut y trouver quelques croquis pittoresques des wagons du chemin de fer, des omnibus de La Teste à Arcachon,de bergers landais et de vaillantes batelières portant les touristes sur leur épaules, mais aussi des dessins représentant la gare de Segur, et les différentes petites stations rencontrées sur la voie, la plage d'Arcachon, le phare du Cap Ferreet, l'Allée de la Chapelle et la Chapelle des Marins.
Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 82
23 11 2004 par Françoise et François Cottin

Doumax Jeune F.
Titre du livre : Procès et condamnation de l'abbé Junqua pour outrage à la morale publique et religieuse, aux bonnes mœurs, à une religion reconnue par l'Etat. – Excitation à la haine et au mépris des citoyens les uns envers les autres.
Editeur : Imprimerie Duverdier & Cie
Date de parution : 1872
L’effondrement du Second Empire, en privant le curé Mouls de nombre des appuis sur lesquels il comptait pour lui assurer une promotion épiscopale, le maintenait dans un poste subalterne à la cathédrale de Bordeaux quand au début de l’année 1872, le journal bordelais la Tribune publiait en feuilleton le roman d’un auteur anonyme intitulé Les mystères d’un évêché.
Cette publication faisait scandale et était vite interrompue par l’autorité judiciaire.
Dès le mois de juin suivant, l’affaire se plaidait devant la cour d’assises de Bordeaux, c’était la règle à l’époque.
Les prévenus étaient trois.
Le premier, à l’évidence le meneur, François-Xavier Mouls ancien curé d’Arcachon, avait jugé plus prudent de mettre une frontière entre les rigueurs de la loi et lui, en se réfugiant à Bruxelles. Son comparse tout comme lui prêtre, François Junqua, était défendu par Maître Mie et le dernier, Jean Peychez, qui était là pour être le gérant du journal, par Maître Le Chevalier.
Cette plaquette est en quelque sorte la sténographie des débats. Encore que si elle reprend l’intégralité des réquisitoires, elle passe beaucoup plus rapidement sur les plaidoiries de la défense qu’elle élude d’une pirouette. Sans doute avec raison, puisque Albert de Ricaudy écrira en 1930 : « M. Mie parla pendant six heures, beaucoup, semble-t-il pour ne rien dire… Bref, il remplaça la qualité de sa plaidoirie par la quantité et son argumentation par des digressions. »
Bien qu’il s’en défende à plusieurs reprises, la très longue intervention du Procureur Général tient souvent plus du sermon que du réquisitoire : la soutane du prêtre n’était-elle pas alors de la même couleur que la robe du magistrat ?
Cette plaquette est sans doute, par son côté juridique, assez fastidieuse à lire. Pourtant elle propose une intéressante étude de texte autour du roman du curé Mouls, mais sans, il est vrai, en révéler les clés.
Ni les prévenus, ni le Ministère Public n’avaient intérêt à leurs divulgations et nous restons sur notre faim.
Le passage (page 55) où le Procureur Général évoque un échange de lettres entre les deux prêtres dans lesquelles ceux-ci, par code, désignent l’évêché et l’évêque respectivement par la librairie et le libraire… est assez savoureux et nous plonge dans un véritable roman d’espionnage.

La lecture de ce document laisse une double impression.
La première, désagréable, d’assister à l’un de ces procès en sorcellerie dans lesquels, deux cent cinquante ans plus tôt, la Justice n’hésitait pas à se fourvoyer ; la seconde plus sympathique, de regarder un film comique, Laurel & Hardy dans les ordres, où l’un court après une ambition démesurée quand l’autre est poursuivi par le démon de midi.
Mais la soutane empêchant de courir vite, le premier n’atteint jamais la mitre qu’il convoite et le second est vite rattrapé par le démon…

La Cour d’assises aura la main un peu lourde. Peychez écopera de 3 mois de prison et 2 000 francs d’amende – et à cette époque, quand on était condamné à une peine de prison, on l’effectuait entièrement – Junqua sera gratifié de 2 ans de prison et de 3 000 francs d’amende. Mouls, quant à lui, sera condamné par défaut à la même peine que son complice Junqua. Ce qui paraît indulgent, d’abord pour être l’auteur des Mystères d’un évêché et ensuite pour ne pas s’être présenté devant la Cour d’assises.
Junqua fera 2 ans ½ de prison parce qu’à sa peine s’en ajoutait une autre de 6 mois pour port illégal de soutane. Après quoi, il défroquera définitivement et s’installera à Paris où il se mariera : le démon avait été le plus fort…


Ville de parution : Bordeaux
Nombre de pages : 76
30 06 2006 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand

Ragot Jacques
Titre du livre : Arcachon au temps des étrangers de distinction
Editeur : Graphica
Date de parution : 1978
Premier véritable livre de Jacques Ragot, après la publication de nombreuses plaquettes.
Arcachon né dans le sable en 1857 n'avait pas d'histoire. Jacques Ragot a fait mieux que lui en donner une, il lui en a inventé une.
On dit que les peuples heureux n'ont pas d'histoire, pourtant Jacques Ragot n'a jamais fait par ses écrits le malheur des Arcachonnais, bien au contraire...
Ville de parution : Arcachon
Nombre de pages : 253
12 07 2004 par Jean-Pierre Ardoin Saint Amand