Le Cap Ferret année deux mille…Deux mille combien exactement ? Qu’importe, disons dans quelques années. Le réchauffement climatique a fait son œuvre pour le plus grand bonheur des (riches) estivants venus de tous les coins de la planète, passer ici de luxueuses vacances. Les autochtones, les vrai ferretcapiens sont, eux, exilés dans des masures, chassés par l’argent roi. Et voici que soudain (justice immanente ?) une catastrophes ravage la presque île. Le paradis est devenu un désert. Fin de partie. Enfin, pas tout à fait, car un enfant du pays devenu milliardaire au pays des cow-boys s’abandonne à son fantasme : transformer ce tas de ruines fumantes en une recréation du jardin d’Eden qu’il était à ses yeux au beaux jours de sa jeunesse. Las, le fleuve ne remonte jamais son cours et le rêve rousseauiste, tourne vite au désenchantement . Un excellent roman écrit d’une plume alerte qui, une fois ouvert ne vous lâche plus. Alexis Liebaert
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