(les livres sont classés par ordre alphabétique d'auteur)
BERNARD Nathalie
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Titre du livre : Le signe de la nixe
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Editeur : Editions du Bastberg
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Date de parution : 2003
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Marie tente de s'éloigner de Gabriel en se réfugiant dans la maison familiale du Cap Ferret. 20 ans plus tôt, son jeune frère y est mort noyé, en présence d'elle même et de sa soeur Mathilde. Et voila que Marie découvre devant la villa une valise dans laquelle se trouve un corps coupé en morceaux mais sans tête. La bague de Mathilde brille sur un des doigts de ce cadavre... Enquête et suspense sur fond de Cap Ferret ! |
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Nombre de pages : 252
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BONA Dominique
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Titre du livre : La Ville d'Hiver
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Editeur : Grasset
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Date de parution : Avril 2005
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Comme son titre l'indique, ce roman a pour cadre la Ville d'Hiver et, plus particulièrement la Villa Teresa. Le personnage principal, Sarah, profite d'un séjour à Arcachon pour se plonger dans l'histoire du poète italien Gabriele D'Annunzio qui vécut au Moulleau au début du 20ème siècle. Au fil de ses recherches, Sarah entraîne le lecteur dans une sorte de quête initiatique : l'amour qu'elle recherche se dérobe derrière le prisme chatoyant de la vie passionnelle et passionnée de D'Annunzio. Le Ville d'Hiver telle que la connaissent les Arcachonnais d'origine ou d'adoption est fort heureusement moins triste et oppressante que celle de Dominique Bona. Quelques erreurs - étonnantes de la part d'un écrivain de qualité - risquent de faire sursauter le lecteur ; mais le livre est bien écrit et se lit facilement. |
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Nombre de pages : 321
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Cayrol Jean
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Titre du livre : Les enfants pillards
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Editeur : Les Éditions du Seuil
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Date de parution : 1978
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Été 1918 sur la plage de Lacanau Océan. La guerre est à la fois lointaine et proche. Jean-Ba, 7 ans retrouve une bande de gamins insouciants, ses cousins, à la villa les Mouettes sur le boulevard de la Plage. Le père est chirurgien aux armées et la mère infirmière bénévole. Confiés à une gouvernante, ils vivent une existence affranchie de toute entrave. Une grande et belle demeure, l'océan, les dunes, la forêt et le village naissant constituent pour eux un domaine préservé propice à mille aventures cocasses ou brutales à cause de cette guerre qui n'est encore pas terminée. C'est une peinture drôle, réaliste de la vie dans cette station balnéaire qui a seulement douze ans d'existence. "Ce qui est raconté est vrai, avoue Jean Cayrol, je n'ai pas changé un mot, un paysage, des situations que j'ai vécues dans leur sauvagerie et dans une liberté qui peut s'émerveiller même d'un malheur.” |
Ville de parution : Paris
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Nombre de pages : 187
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DAUDET, Yvonne - DANEY, Charles
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Titre du livre : Ma ville interdite
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Editeur : Loubatières
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Date de parution : avril 2010
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Ce court roman écrit à quatre mains relate l'histoire de la petite Adrienne dans une station balnéaire du Sud-Ouest pendant l'Occupation. Adrienne a 9 ans au début de la Guerre et 15 ans au moment de l'Armistice. A Bernéville – le lecteur aura tôt fait de reconnaître Arcachon – Adrienne sort de l'enfance aux côtés de sa mère, à qui un caractère autoritaire vaut le surnom de Colonelle, et de sa grand-mère qui cherche à adoucir avec un peu de tendresse le quotidien difficile de sa petite-fille. Adrienne fera la connaissance d'Adrien – un gamin de son âge – avec qui elle essaiera de s'évader des pesanteurs de l'Occupation avec son lot de privations et d'épreuves. Ce roman mélancolique, fort bien écrit, est celui de l'innocence perdue dans cette ville interdite où l'insouciance cède la place à l'inquiétude et où la Guerre transforme beaucoup trop vite les enfants en adultes. |
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Nombre de pages : 129
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du Boisgobey Fortuné
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Titre du livre : Le chalet des Pervenches
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Editeur : Plon-Nourrit & Cie
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Date de parution : 1920
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Publié in La France, sous le titre « Le Secret de la Cadichonne », du mercredi 5 octobre au vendredi 9 décembre 1887. Première édition sous le titre « Le Chalet des Pervenches » chez Plon en 1888.
L’intrigue de ce roman policier, genre dont l’auteur est à la fois un précurseur et un prolifique spécialiste, se déroule en grande partie à Arcachon, et plus particulièrement autour de ce chalet des Pervenches qui ressemble beaucoup à la villa Molière aujourd’hui devenue La Bretagne : « Elle était construite sur le modèle du chalet Pereire, le plus vaste et le plus beau de tous ceux qui bordent la plage ; une maison de bois et de briques, agrémentée de balcons ouvragés, entourés de galeries extérieures et percée d’une multitude de portes et fenêtres. »
La maison est louée par le Marquis de Briouze dont la seconde épouse, née Dolorès de Barancos, riche andalouse au tempérament de feu collectionne les amants. Elle en attire un, nuitamment, dans un guet-apens devant sa villa pour le tuer parce qu’elle n’en a plus l’usage, faisant de cette paisible villa une véritable tour de Nesle. Le héros, Aurélien Biscaros, est pressenti par cette redoutable Messaline pour occuper la charge ainsi libérée. Mais celui-ci décline l’offre à plusieurs reprises étant secrètement amoureux de Nicole de Briouze, belle-fille de la Marquise. S’en suit une série de péripéties mettant en relief la noirceur d'âme de la Marquise aidée dans ses projets morbides par l'un de ses anciens amants ayant survécu à sa disgrâce, Fernand de Saint-Osvin. Pour faire place nette autour d’elle, la redoutable Marquise traite sa belle-fille à l’arsenic et oblige son barbon de mari à des devoirs conjugaux répétés qui épuisent petit à petit sa santé. Mais la soubrette de Nicole de Briouze, Bernadette dite La Cadichonne, (l’auteur précise que la cadichonne est la grisette de Bordeaux) veille et fait échouer tous ces complots obligeant même la Marquise au suicide. Le roman se termine sur un duel épique et truqué, au fusil, dans le brouillard d’un petit matin d’automne, entre Aurélien Biscaros et Fernand de Saint Osvin, sur les crassats de l’Ile aux Oiseaux que la marée a découvert. Comme dans un véritable western, ce que l’auteur ne manque pas de signaler. Malgré toute la rouerie de l’amant délaissé et sa tricherie, la providence protège le héros en précipitant le méchant dans un trou de vase où bientôt il s’engloutit tout entier. Le climat d’Arcachon bien que réputé ne sera cependant pas suffisant pour guérir de son épuisement le Marquis à nouveau veuf, ce qui permettra à Nicole d’épouser Aurélien malgré sa roture.
La connaissance tant de la région que des mœurs et du langage des autochtones laisse penser que Fortuné du Boisgobey a séjourné longuement à Arcachon, et de nombreux détails qu’il y était descendu au Grand Hôtel.
Ce roman est bien écrit par quelqu’un d’expérience mais l’ambiance qui s’en dégage faite de longueurs donne l’impression que plus que des ressorts de l’intrigue ou du caractère des personnages, l’auteur se préoccupe avant tout… du nombre de lignes produites. On trouvera dans ses papiers que ce roman faisait 14 124 lignes qui lui avaient été payées 4 943,40 francs par le journal La France.
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Ville de parution : Paris
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Nombre de pages : 246
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